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wvendredi 4 février 2005 |
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AVERTISSEMENT AUX VISITEURS (15 février 2005)
Vous vous trouvez sur un site parodique. Comme la totalité des "nouvelles" de ce site, le texte ci-dessous est une pure fiction, et y a toujours été signalé comme tel. Certains ont manifestement pris au sérieux cette satire, ou ont tenté de le faire croire, si on en croit les commentaires qui circulent.
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Le film "Iznogoud" accusé d'islamophobie
PARIS (EAP) – Par la voix de son président Dalil Boubakeur, le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) a fait savoir son "émotion" devant l'image négative de l'Islam véhiculée par le film de Patrick Braoudé "Iznogoud", dernier rôle du comédien provocateur Michaël Youn.
Selon D. Boubakeur, également recteur de la Mosquée de Paris, "L'imagerie islamique y est mise au service d'un mauvais goût systématique" et tous les musulmans représentés dans le film "font preuve de bêtise, paresse et cruauté". Evoquant une "islamophobie à peine voilée", D. Boubakeur, qui admet n'avoir pas vu personnellement le film, dénonce la présence d'actrices à moitié nues et de scènes de magie noire pratiquées par des personnages musulmans.
Le CFCM a déposé un recours en justice devant le parquet de Paris. En cas d'échec de cette procédure, il fera appel au boycottage et demandera d'organiser des séances pacifiques de prières publiques devant les cinémas incriminés.
La prise de position de D. Boubakeur cristallise des protestations grandissantes exprimées depuis plusieurs jours par les représentants de l'Islam de France. Que ce soit par des prêches ou des articles, beaucoup de responsables musulmans expriment leur indignation devant un film sulfureux qu'ils considèrent comme un appel à l'intolérance.
Ainsi, les proches de feu Jacques Villeret, qui joue dans le film le rôle d'un descendant de Mahomet, affirment que l'imam de Vénissieux a outrepassé les bornes de la décence en déclarant "espérer que la colère d'Allah frappe les autres acteurs de ce film blasphématoire".
Loin de se cantonner à notre territoire, cette polémique a déjà eu des échos internationaux. Un éditorial du quotidien saoudien Al-Riyad dénonce la glorification de la lutte du personnage "Al-Iznogud" (sic) pour renverser le commandeur des croyants. Rappelant que l'action se déroule à Bagdad, le journaliste voit dans le film une transposition de "l'agression américano-sioniste".
Le cinéaste Patrick Braoudé ne semble pas avoir pris toute la mesure de la polémique et de l'émotion exprimées par les institutions représentatives des musulmans de France. Il a ainsi jeté de l'huile sur le feu en refusant la demande du CFCM de supprimer des affiches les foulards islamiques qui y figurent.
Nombreux sont ceux qui se demandent si l'acteur Michaël Youn, spécialisé dans l'humour de mauvais goût, n'a pas pris un risque en abordant délibérément ce sujet explosif.
Car le comédien provocateur n'en est pas à son coup d'essai. Dans un article au vitriol intitulé "Fanatisme laïque" et publié dans le journal Le Monde, le journaliste Xavier Ternisien rappelle que par son titre, Les 11 Commandements, le précédent film de Michaël Youn "tourne en dérision les fondements de la religion juive."
Et si la hiérarchie catholique n'a pas souhaité prendre publiquement position, certains représentants de la Conférence des Evêques de France rappellent que des affaires similaires ont touché des films "diffamants pour la foi chrétienne".
L'émotion des représentants de l'Islam rappelle en effet que l'équilibre des communautés est souvent précaire en France. Comme l'exprime le responsable du MRAP Mouloud Aounit : "si la France se dotait enfin d'une loi contre le blasphème, il serait impossible de produire de tels films qui insultent les croyances d'autrui."
Evoquant la provocation inadmissible que représente selon lui la sortie d'Iznogoud, M. Aounit s'indigne : "Il est désespérant que la France, longtemps foyer de liberté d'expression, soit maintenant submergée par l'intolérance et le repli sur soi."
Copyright (c) 2005 Thomas Zartregu. Ce texte est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des évènement existants ou ayant existé ne serait qu'une coïncidence.
posté par
Thomas à 02:50 -
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