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wmardi 22 juillet 2003


La Vraie Croix enfin authentifiée ?

GENEVE (EAP) - Grâce à une inscription récemment déchiffrée, un morceau de bois antique vient d'être authentifié comme un fragment de la croix de Jésus par le professeur André Lemaire, un universitaire français. La découverte a fait l'objet d'une conférence de presse aujourd'hui à l'Université catholique de Genève, et sera publiée le mois prochain dans la Biblical Archaeological Review.

La pièce de bois d'une longueur de 21 centimètres environ a été découverte au domicile d'un citoyen helvétique qui a souhaité conserver l'anonymat. D'aspect endommagé, elle porte l'inscription faiblement lisible "fecerunt ioseph filiusque," que l'on peut traduire par "fabriqué par Joseph et fils." Le dernier mot semble avoir été rageusement barré.

Si cette inscription est authentique, elle confirmerait la tradition extra-évangélique selon laquelle Saint Joseph aurait taillé lui-même la croix du Christ.

Le Suisse anonyme avait reçu le professeur André Lemaire à son domicile il y a trois mois, et lui avait proposé de visiter sa collection d'antiquités. Il ne croyait guère lui-même à la légende familiale entourant l'objet, car il pensait que l'inscription "INRI" était la seule portée sur la croix de Jésus.

La tradition de la famille du collectionneur suisse fait en effet remonter cet artéfact au centurion Caïus Ribonus, qui aurait fait enterrer la croix du Christ au 1er siècle de notre ère.

"Il n'y a aucune possibilité de contrefaçon" estime pourtant le professeur Lemaire, un expert mondial en épigraphie qui enseigne à l'Ecole pratique des hautes études à Paris. "Les caractères sont typiques du premier siècle. La meilleure preuve, c'est qu'ils sont pratiquement identiques à ceux qui illustrent un de mes articles récents."

En se basant sur des données "paléographiques et de contexte historique," le professeur Lemaire a estimé lors de la conférence de presse que l'objet et son inscription remontent "au printemps de l'an 33."

La pièce de bois est actuellement en cours d'étude à l'Université catholique de Genève. Dès le début des analyses, elle se serait mise à produire miraculeusement de la résine, malgré son antiquité.

"Nous avons décidé de ne pas effectuer de test au carbone 14" explique le père George Derain, responsable du laboratoire d'étude des reliques. "En effet, les analyses du Saint Suaire de Turin ont prouvé que le corps de Jésus était radioactif, ce qui fausse systématiquement la datation des reliques de cette époque."

Comme ultime confirmation, des études statistiques sur la fréquence des prénoms au 1er siècle ont démontré qu'à l'époque de la mort de Jésus, il y avait tout au plus 5 charpentiers nommés Joseph en Galilée.

"Il est très rare de retrouver des pièces de bois de cette époque", conclut le chanoine Alfred Lütz, conservateur au musée de Berne. "Parmi ces charpentiers, combien étaient-ils si importants que l'on ait voulu conserver l'une de ses pièces?"

Conscient de l'importance de la relique pour les croyants, le citoyen suisse anonyme a accepté d'en faire don au Vatican, à condition que le Pape reconnaisse officiellement son authenticité. Bien que lui-même non-croyant, le descendant du centurion Ribonus estime en effet utile que "les chrétiens méditent sur les bases de leur foi."

Si, comme c'est probable, l'inscription est authentique, cela éclairerait d'un jour nouveau la personnalité de Saint Joseph. Car ce dernier est l'un des rares saints catholiques à n'avoir jamais été chrétien.

"Pendant plusieurs années, Jésus a proclamé devant des foules immenses que Joseph n'était pas son père" explique l'historien des religions Marcel Olier. "On peut donc imaginer la réaction de Saint Joseph lorsque les soldats romains ont enfin fait cesser la prédication du Christ."

Selon le professeur Olier, Saint Joseph a probablement insisté pour que les Romains utilisent une pièce de bois qu'il avait lui-même préparée, afin que Jésus se souvienne de lui pendant son supplice.

Un court article de synthèse signé du professeur Lemaire paraîtra demain dans l'Osservatore Romano, un quotidien italien proche du Vatican.

Le professeur Lemaire a déjà connu la reconnaissance médiatique en octobre 2002 grâce à sa découverte de l'ossuaire de Jacques, frère de Jésus. Après sa dernière révélation, il s'apprête maintenant à authentifier un objet retrouvé dans une caisse stockée dans un entrepôt américain depuis les années 1930, et qui pourrait être l'Arche d'Alliance biblique.

Copyright (c) 2003 Thomas Zartregu. Ce texte est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des évènement existants ou ayant existé ne serait qu'une coïncidence.



posté par Thomas à 22:20 -


Commentaires des lecteurs

on nage en plein délire!
 
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