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wdimanche 29 décembre 2002


Clonage et Christianisme

ROME (EAP) - Lors d’une conférence de presse à 14:00 aujourd’hui, le professeur Giancarlo Basti, responsable du laboratoire de biologie de l’Université du Vatican, a révélé l’existence d’un programme de recherche destiné à cloner Jésus Christ, le fondateur du christianisme.

"Cela ne surprendra aucun chrétien" a indiqué le cardinal Joseph Ratzinger, "car la duplication de la personne de Jésus est réalisée quotidiennement à travers le miracle de la Transsubstantiation. De même, la Résurrection de la Chair est partie intégrante de la doctrine chrétienne. L'Eglise vit avec son temps, et nous souhaitons simplement profiter des avancées de la science pour réaliser notre foi."

Ce programme a été lancé au début du pontificat de Jean-Paul II, mais n'a réellement pris son essor que depuis une dizaine d'années. Selon certaines sources, le tiers du denier du culte est actuellement consacré à l'équipement d'un vaste laboratoire situé dans les sous-sols de la cathédrale Saint-Pierre. Trois projets distincts sont prévus.

Le premier projet, actuellement en cours, consiste à utiliser les techniques de culture in vitro pour faire croître des vaisseaux sanguins et des fibres musculaires à partir de cellules humaines souche. La technologie est similaire à celle mise en pratique pour la culture de la peau pour le traitement des grands brûlés.

"Grâce à des dons de cellules par des chrétiens volontaires, nous avons obtenu au bout de quelques semaines du sang et de la viande d'une grande qualité nutritive. Les lions du zoo de Rome s'en sont nourris sans aucune séquelle" dit le professeur Basti. "Cependant, il nous reste à obtenir un échantillon d'ADN de Notre Seigneur pour que cette chair et ce sang puissent remplacer le pain et le vin lors de l'Eucharistie."

Recherche d’ADN

Car c'est bien là que le bât blesse. L'Eglise ne possède pas d'ADN dont la provenance soit certifiée. D’après la doctrine chrétienne, Jésus est ressuscité au 1er siècle, emportant avec lui son corps mortel. Cependant, selon les théologiens, cela ne concerne pas les particules corporelles laissées derrière lui avant son décès, telles que sang, squames, cheveux ou rognures d'ongles.

Plusieurs pistes sont donc en cours d'investigation après consultation des vastes archives du Vatican. Vingt mètres cubes de morceaux de la Vraie Croix ont été récupérés dans toute la chrétienté et sont en cours de séquençage, ainsi que quelques tonnes d’hosties consacrées. Le suaire de Turin est maintenant écarté suite à sa datation au carbone 14, mais d’autres suaires sont en cours d’examen. Selon un officiel du Vatican, l'Etat pontifical a approché le gouvernement autrichien pour qu'il lui cède les clous de fer incorporés à la couronne de Charlemagne, conservée à Vienne.

Parmi les autre pistes, l'analyse de Matthieu 4:8 qui décrit le Diable emmenant Jésus au sommet d'un haute montagne. Des membres du clergé se préparent donc actuellement à une série d'expéditions dans l'Himalaya pour retrouver sous la glace des cheveux du Messie. "La calvitie est un phénomène courant à l'approche de la trentaine" a indiqué le professeur Basti. "Pleinement Dieu, Jésus était aussi pleinement homme; il a sûrement perdu des cheveux sous l'effet du stress de Sa conversation avec le Démon."

Plusieurs catholiques anglais ont proposé de partir à la recherche du Saint Graal, un récipient légendaire qui aurait contenu le sang de Jésus – mais le Vatican n'a pas souhaité y donner suite.

Une fois un échantillon d'ADN obtenu, pourra démarrer le second projet : le séquençage du génome de Jésus. "La moitié de Son patrimoine génétique provient de Marie, mais l'autre moitié a été apportée par l'Esprit Saint" dit le professeur Basti. "Qui plus est, Son chromosome Y est entièrement d'origine divine, puisque Marie, étant une femme, n'a pu apporter que deux chromosomes X. Grâce à ce projet, la théologie va enfin devenir une science exacte!"

Foi et clonage

Le troisième et dernier projet concerne en effet la production d'un embryon possédant la totalité du patrimoine génétique de Jésus, et sa naissance suite à une grossesse menée à son terme. Pour tester la technique, des cellules de peau ont été prélevées sur le Souverain Pontife, et des embryons sont en cours de gestation dans une dizaine de couvents en Europe.

"L'Eglise n'a nullement changé d'avis sur le sujet du clonage humain" déclare Mgr. Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris. "Il va de soi que nous condamnons fermement les actions de ces médecins italiens, qui se sont procuré notre technologie on ne sait comment. Quant à certaines sectes avides de publicité, elles n'ont droit qu'à notre mépris. De plus, leurs moyens sont largement inférieurs aux nôtres". Le Vatican étant un Etat souverain, il n'est pas concerné par d'éventuelles lois communautaires anti-clonage.

Dans les milieux protestants, certains disent leur inquiétude. "Ces fous vont créer l’Antéchrist, annoncé par 1Jean 4:3, qui étendra sur le monde son règne de terreur!" dit Armand Serrois, recteur de l’université Martin Luther à Genève. Ce risque est cependant jugé nul par la hiérarchie catholique, selon laquelle l’Antéchrist s’est déjà incarné en la personne de Mgr. Jacques Gaillot.

Par ailleurs, plusieurs historiens expriment leur scepticisme envers l'ensemble du programme, faisant valoir l'absence de preuves de l'historicité du personnage décrit par les Evangiles. "Nous recommandons à ces soi-disant historiens de se mettre en règle avec leur conscience" dit Mgr. Jean-Marie Lustiger, "car elle est maintenant proche, l’heure où Il reviendra pour juger les vivants et les morts, et Son règne n’aura pas de fin !"

Interrogé lors de la conférence de presse, le professeur Basti a estimé que ce projet aboutira "du vivant de certains qui se trouvent dans cette salle."



Copyright (c) 2001 Thomas Zartregu. Ce texte est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des évènement existants ou ayant existé ne serait qu'une coïncidence.



posté par Thomas à 13:50 -


wvendredi 27 décembre 2002


Le curé payait des faux paroissiens


MARSEILLE (EAP) - Le père André Martinez était l'étoile montante du diocèse d'Aix-en-Provence, et les fidèles étaient apparemment nombreux à se déplacer de toute la région pour entendre ses sermons dans son église de Berre l'Etang. La surprise a été d'autant plus rude lorsque le Midi Libre a révélé lundi que le père Martinez payait des chômeurs pour assister à ses offices.

Tous les vendredis depuis un an, le père Martinez se rendait en civil dans les agences de l'ANPE de Vitrolles ou Salon de Provence. Sur place, il proposait discrètement à des demandeurs d'emploi de faire acte de présence à ses messes, moyennant finances.

L'église Saint Césaire de Berre comptait ainsi chaque dimanche jusqu'à une vingtaine de pratiquants rémunérés. La supercherie a pris fin cette semaine, lorsqu'une catholique de passage a reconnu dans l'assistance l'un de ses cousins, mécréant notoire. Sommé de s'expliquer, celui-ci a dévoilé le pot-aux-roses.

Pourtant, loin de regretter ses actes, le père Martinez les revendique fièrement. "Quelle différence avec nos missions dans le Tiers-Monde, où le nombre de paroissiens est directement fonction de l'argent dépensé?" dit le prêtre. "Et on ne va pas me faire croire que ceux-là sont motivés par le christianisme, et non par l'aide matérielle qui leur est apportée."

Le père Martinez a été jusqu'à citer l'évangile de Mathieu dans un entretien à paraître dans le journal La Croix. "Lisez ce que dit Jésus dans la parabole des noces: quand les invités refusent de venir, le roi envoie ses serviteurs inviter des gens au hasard, à condition qu'ils soient bien habillés." Et le prêtre de faire le parallèle avec les lieux de culte qui se vident progressivement dans notre pays.

Un doute a brièvement plané sur l'origine des fonds, et certains ont parlé d'une nouvelle affaire de Rennes-le-Château. Mais une buraliste de Berre l'Etang, Antoinette Picard, a rapidement fait le lien avec sa mère Marguerite, décédée il y a plus d'un an à l'âge de 92 ans.

"Je comprends pourquoi le père Martinez était si empressé à visiter Maman à l'hôpital Saint Thomas," dit Mlle Picard, qui décrit sa surprise lors de l'ouverture du testament.

"Marguerite Picard a légué 83.000 euros à la paroisse, en précisant que l'argent devait être employé pour 'que renaisse la pratique religieuse'" dit Maître Armand Joubert, notaire à Vitrolles. "J'estime que le père Martinez a respecté la lettre des instructions de ma cliente, sinon leur esprit."

D'après certaines informations, l'évêché aurait maintenant pris possession du compte en banque de la paroisse. Le reste de l'héritage de Marguerite Picard sera donc versé aux missions de l'Eglise au Rwanda, afin d'y augmenter l'audience du catholicisme.

Selon toute vraisemblance, l'imposture aurait été éventée un jour ou l'autre, car les faux paroissiens ne restaient jamais très longtemps au service du curé de Berre l'Etang.

"Comment peut-on supporter ça plus de deux semaines de suite?" demande Marcel, comptable au chômage. "C'est interminable, et d'un ennui mortel. Le plus déprimant, c'est le ton lugubre du curé quand il récite ses formules magiques."

"Et pas question d'y changer quoi que ce soit" renchérit Habib, un publicitaire qui a depuis retrouvé un emploi. "Pourtant, je lui avais fait des propositions de relooking pour faire plus tendance, mais sans succès."

Même si l'Etat n'est pas concerné par les affaires internes des religions, une enquête a été diligentée par l'Inspection du Travail. "N'ayons pas peur des mots: ces gens étaient payés au noir, ils n'avaient aucune couverture sociale" explique Alexandra Mercier, de la DDTEFP des Bouches-du-Rhône. "Imaginez que l'un d'eux, accablé d'ennui, se soit endormi et se soit blessé en tombant sur un prie-dieu!"

L'évêché d'Aix-en-Provence est pour l'instant resté discret sur cette affaire, et l'on ignore si des sanctions seront prises. Il semble de toute façon que les ambitions épiscopales du père Martinez soient maintenant bien compromises.

Cependant, le curé de Berre l'Etang n'a pas que des détracteurs dans la hiérarchie catholique. Et au sein de l'Eglise, plusieurs voix s'élèvent déjà pour soutenir le prêtre.

"Avec la baisse de la pratique religieuse en France, de nombreux évêchés risquent de tomber en déshérence" dit Mgr. Jacques David, évêque in partibus d'Evreux. "Comment voulez-vous justifier un diocèse avec moins de 3% de pratiquants? En cela, la démarche du père Martinez est porteuse d'espérance, car elle propose une vraie solution à un problème qui interpelle toute l'Eglise."



Copyright (c) 2002 Thomas Zartregu. Ce texte est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des évènement existants ou ayant existé ne serait qu'une coïncidence.



posté par Thomas à 21:27 -


wmardi 24 décembre 2002



La Lutte Monacale bientôt sport olympique ?

BARCELONE (EAP) - En réaction à la prolifération des arts martiaux d'inspiration bouddhiste et taoïste, le père Carlos Azpiroz Costa, maître de l'Ordre des Dominicains, a officiellement demandé au Comité International Olympique (CIO) d'inscrire la lutte monacale au programme des prochains Jeux Olympiques.

Cette discipline sportive, que l'on appelle improprement "kung-fu catholique" dans les milieux des arts martiaux, est aujourd'hui surtout pratiquée dans les monastères occidentaux. Technique de défense, la lutte monacale est aussi décrite par ceux qui l'exercent comme une puissante expérience spirituelle.

Selon l'historien du sport Marc Lestrade, cette initiative olympique se situe dans une longue tradition de promotion des sports d'autodéfense au sein de l'Eglise catholique.

Car on ignore souvent que les Dominicains, à l'instar des Templiers, sont l'un des nombreux ordres religieux créés à l'occasion des croisades. Saint Dominique de Guzman, le fondateur de l'ordre, a ainsi participé au début du 13ème siècle à la lutte contre les albigeois, des mystiques non-violents qui refusaient l'autorité du Pape.

Le futur saint a fait preuve d'une grande bravoure lors des procès en hérésie qui ont accompagné la progression des armées papales. Grâce au courage de Dominique, des milliers d'ennemis de la foi sont morts sur le bûcher. De l'avis de Marc Lestrade, "ce sont les techniques de combat observées par Saint Dominique pendant les croisades qui sont à l'origine de la lutte monacale."

D'abord pratiquée exclusivement par les Dominicains, la lutte monacale a été adoptée dès le 15ème siècle par tous les ordres religieux catholiques. La plupart des monastères sont maintenant équipés d'une cour intérieure rectangulaire entourée d'un cloître, et dans laquelle se déroulent les combats.

"Les combats de lutte monacale suivent un rituel qui n'a guère changé depuis près de sept siècles" explique Frère Stéphane, l'actuel champion de France. Après une invocation à la Vierge, les combattants se ruent l'un vers l'autre en poussant des cris gutturaux, et tentent de repousser l'opposant vers le cloître. Pour cela, il est admis de se servir de ses mains nues ainsi que de plusieurs accessoires.

Par exemple, les pratiquants de la lutte monacale tressent eux-mêmes un fouet avec des cordelettes. Comme Jésus combattant les marchands du Temple, ils utilisent ensuite ce fouet pour déséquilibrer l'adversaire. Le reste du temps, ces cordelettes tressées sont portées autour de la taille, par-dessus la robe de bure.

Après le combat, lutteurs et spectateurs se réchauffent traditionnellement devant un feu de fagots, qui symbolise la foi venant à bout des doutes des hérétiques. Mais ces rituels d'une grande beauté restent l'apanage de quelques privilégiés.

Un sport mal considéré

En effet, la pratique de la lutte monacale est peu répandue en France. Les clubs paroissiaux manquent cruellement de ressources, car L'Etat laïque a longtemps regardé ce sport avec suspicion. Certains le présentent même comme un moyen de contourner la loi sur les financements publics d'activités religieuses.

Les milieux catholiques dénoncent ce double langage des pouvoirs publics. "Sous couvert d'activités sportives, les cours de judo, de yoga ou de karaté servent souvent de terrain de recrutement aux religions orientales" dit Sœur Marie-Thérèse, championne d'Europe 1975 dans la catégorie "moniale."

Pourtant, le manque de moyens de ce sport n'explique pas tout. Généralement rebutés par les séances de prière qui précèdent chaque combat, les jeunes sont en effet de plus en plus nombreux à pratiquer des arts martiaux athées comme la boxe française.

C'est pourquoi plusieurs initiatives sont prévues dans l'année qui vient, sous l'égide de la Conférence des Evêques de France, pour mieux faire connaître ce sport. On peut notamment citer le prochain film "Saint Georges et le Fils du Dragon," qui marquera les vrais débuts à l'écran du médaillé olympique David Douillet.

L'ancien judoka, récemment converti à la lutte monacale, portera peut-être les espoirs de l'équipe de France, à condition que le CIO accepte les proposition des dominicains. L'initiative des dominicains n'est en effet pas sans soulever une certaine polémique, car les catholiques ne sont pas unanimes à souhaiter une démocratisation de leur sport traditionnel.

Controverse interne.

"La lutte monacale est une discipline de maîtrise de soi, qui demande des années de pratique continue" proteste le père Giacomo Bini, ministre général de l'Ordre des Franciscains. "Cela n'a strictement aucun sens de la pratiquer en amateur." Le père Bini dénonce également les origines païennes des Jeux Olympiques.

Mais le père Azpiroz Costa, maître des Dominicains, écarte d'un revers de main ces objections, qu'il attribue à la cuisante défaite subie par l'équipe franciscaine au dernier Championnat Monacal Inter-Ordres. "Comme Dominique, nous sommes à l'écoute des signes des temps" dit le prêtre, pour lequel cette discipline traditionnelle constitue une manière originale de proclamer l'évangile, et d'enrayer "la perte d'influence de l'Eglise dans les milieux sportifs."

"Grande est la puissance de la foi, jeune novice," ajoute le maître Azpiroz Costa.

Si la proposition au CIO a pu être officialisée, c'est probablement grâce à l'intervention personnelle du pape Jean-Paul II. Le champion de Pologne 1953 dans la catégorie "prêtre" n'était autre qu'un certain Karol Wojtila, alors chapelain à l'université de Cracovie. Cela explique peut-être son accession au pontificat en 1978. Car selon certaines indiscrétions, des combats de lutte monacale seraient organisés lors des conclaves secrets pour départager les cardinaux candidats au trône de Saint Pierre.

La mauvaise volonté de certains catholiques ne sera pas le seul obstacle sur la voie de la reconnaissance olympique. Il faut dire que l'initiative des dominicains n'est également guère appréciée par les représentants des autres arts martiaux, qui craignent que le public ne soit dérouté par l'abondance de l'offre.

"Alors que les arts martiaux asiatiques utilisent souvent la force de l'adversaire contre lui-même, le kung-fu catholique se contente d'asséner des coups sans aucune subtilité" dit René Delvaux, président de la Fédération Française des Arts Martiaux.

Et René Delvaux de spéculer sur la cause du piètre succès des missionnaire chrétiens en Extrême-Orient: "Il est clair que quoi qu'il arrive, un lutteur monacal se prendra toujours une raclée face à un judoka ou un karatéka."



Copyright (c) 2002 Thomas Zartregu. Ce texte est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des évènement existants ou ayant existé ne serait qu'une coïncidence.










Initiation des enfants à la Lutte Monacale

La Fédération Française de Lutte Monacale invite les parents à inscrire leurs enfants aux cours de lutte monacale qui seront organisés à la rentrée par de nombreux établissements d'éducation catholiques.



Trophée de lutte monacale catégorie Enfant de Choeur


Renseignez-vous auprès de votre paroisse.


posté par Thomas à 21:52 -


wvendredi 20 décembre 2002


Le Pape autorise l'ordination des non-croyants

CITE DU VATICAN (EAP) - Dans son encyclique "Ex Nulla Fide" publiée la semaine dernière, le souverain pontife a ouvert la voie de la prêtrise aux non-croyants. Désormais, athées et agnostiques pourront s'ils le désirent accéder au sacerdoce.

Beaucoup interprètent ces instructions comme du simple bon sens. Même si la position religieuse d'un prêtre peut varier au cours de sa vie, l'Eglise considère en effet qu'il reste lié par ses vœux. Si l'on reste prêtre quand on est devenu athée, pourquoi interdire aux incroyants la carrière sacerdotale?

"Jésus lui-même nous a montré cette voie" explique le cardinal Joseph Ratzinger, responsable de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi au Vatican. "Dans Jean 5:29, n'a-t-Il pas dit 'et ils sortiront, ceux qui auront pratiqué le bien, en résurrection de vie; et ceux qui auront fait le mal, en résurrection de jugement'. La foi n'est donc nullement nécessaire au salut, et donc à l'exercice de la prêtrise."

"Les règles précédentes étaient de toute façon inapplicables" renchérit le père Marcel Olier, responsable du Grand Séminaire de Saint-Sulpice (Issy Lès Moulineaux). "La foi est une conviction intérieure, et ne peut faire l'objet de décret. Etions-nous censés passer les séminaristes au détecteur de mensonges?"

Evolution doctrinale

Le pape Jean-Paul II avait déjà préparé les esprits il y a quelques mois, en annonçant que les athées méritants seraient accueillis au paradis après leur mort. Cependant, cette déclaration avait été interprétée à l'époque comme un trait d'esprit du Saint Père. En effet, selon la religion catholique, les habitants du paradis n'ont d'autre activité que de proclamer les mérites du dieu chrétien.

Même si la presse généraliste a surtout relevé qu'il s'agissait de la première encyclique publiée sur Internet, plusieurs experts pensent que ce texte annonce un changement en profondeur de la doctrine catholique.

"Contrairement à ce que croient bien des chrétiens, on peut être à la fois religieux et athée" explique le théologien André Raymond. "Des millions de bouddhistes en sont la preuve. Egalement, les doctrines confucianiste et taoiste permettent aux fidèles de vivre leur religion sans entretenir de croyance en aucun dieu. Je pense donc que nous allons assister dans les prochaines années à un bouleversement du dogme catholique, qui va ainsi s'adapter au monde moderne en incorporant une composante athée."

Selon André Raymond, certains de ses contacts à la Conférence des Evêques de France évoquent la tenue d'un concile dans ce sens avant la fin de la décennie.

Réactions mitigées

"C'est le propre de l'obscurantisme que d'avancer masqué", s'emporte Ellen Johnson, présidente de l'organisation American Atheists dans le New Jersey. "Il est clair que les catholiques cherchent à contourner le Premier Amendement sur la séparation de l'Eglise et de l'Etat, en se présentant comme un simple mouvement philosophique. Vous voulez obtenir des financements fédéraux pour vos entreprises de propagande théiste? Eh bien messieurs, la manœuvre a échoué!"

Notons cependant qu'au sortir du bureau de la présidente, plusieurs permanents nous ont demandé le montant du salaire d'un ecclésiastique, à des fins de "négociation salariale."

Beaucoup de croyants de base avouent leur perplexité, à l'inverse des réactions généralement positives de la hiérarchie catholique. "J'ai toujours encouragé le dialogue avec les athées, ces âmes corrompues par Satan" se défend Anne Terrois, 32 ans, directrice d'une petite manufacture de crucifix à Nice (Alpes Maritimes). "Mais cela va vraiment trop loin. A présent, quand un prêtre me parlera, comment puis-je être certaine qu'il croit un seul mot de ce qu'il me raconte?"

Bien que tempérée par une volonté de dialogue œcuménique, l'opposition des principales obédiences protestantes est bien plus catégorique.

"Nous appelons les vrais chrétiens qui sont encore catholiques à rejoindre l'Eglise Réformée la plus proche de leur domicile" tonne le révérend Jerry Falwell. "L'hérésie papiste a enfin tombé le masque et dévoilé son vrai visage, celui de la Prostituée de Babylone! Seule la foi en Jésus permet le salut des âmes, comme le dit Marc 16:16 'Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé; celui qui ne croira pas, sera condamné.'"

Nous n'avons pas pu joindre le porte-parole des catholiques traditionalistes, actuellement en réanimation pour un problème cardiaque.

Foi et sacerdoce

Dans un développement qui n'était probablement pas anticipé par le Saint Siège, plusieurs dizaines de milliers de prêtres et religieux catholiques ont saisi l'occasion de cette encyclique pour révéler leur athéisme.

"J'ai rapidement compris qu'il n'y avait pas plus de preuves de l'existence du dieu chrétien que de celle de Vishnou ou du Père Noël" dit le père Jacques Normand, 65 ans, qui nous reçoit dans son presbytère de l'église romane de Fessenheim (Alsace). "Cependant je n'aime pas le travail manuel, et avec ma formation, quel autre métier me permettrait-il d'avoir un toit, de rester propre et de jouir de l'estime relative de mon entourage?"

D'autres prêtres athées ont une vue plus positive de leur situation. "Je suis reconnaissant à l'Eglise de m'avoir permis de poursuivre mes études d'histoire dans des conditions matérielles correctes", nous a déclaré le père Antoine Lehrner, 47 ans, prêtre à la paroisse de la Madeleine (Paris 8e).

Le père Lehrner a ainsi entamé une série de sermons dominicaux sur le thème des 'Crimes de l'Eglise, des Croisades à l'Holocauste'. "De toute ma carrière de prêtre, je n'ai jamais vu une assistance aussi nombreuse et passionnée. Des huées des uns aux applaudissements des autres, mon sermon n'a laissé personne indifférent! Il y avait tellement de monde que je pense demander à disposer de Notre-Dame de Paris dimanche prochain. Bien sûr, personne n'est resté pour la suite de l'office, mais j'ai de toute façon l'intention de supprimer cette partie de la liturgie dans mes prochaines messes."

"Pour ma part, j'ai choisi de réformer l'Eglise de l'intérieur" affirme le cardinal Jean-Yves Goffle, 63 ans, archevêque de Genève et athée depuis 32 ans. "De toute façon, dépouillé de ses oripeaux théistes, que reste-t-il du Nouveau Testament? Des affirmations péremptoires, des paraboles mièvres, des règles de vie uniquement justifiées par des menaces et des promesses de récompense post-mortem. Si vous voulez des lectures morales pour adultes, regardez plutôt du côté de Confucius."

Le cardinal Goffle prépare depuis plusieurs années une réfutation complète de la Summa Theologica de Thomas d'Aquin, qu'il publiera au printemps prochain aux Editions du Cerf. Il promet de présenter sa candidature lors du conclave qui sera convoqué après le décès de l'actuel souverain pontife.

Prêtrise et vocation

L'un des objectifs inavoués de la récente encyclique est probablement d'enrayer la chute des vocations. Malgré cela, les candidats à la prêtrise semblent peu nombreux au CRSA, le centre de recrutement sacerdotal pour athées que l'Eglise de France a ouvert au 26, rue de l'Abbé Grégoire (Paris 6e).

Les permanents ont en effet reçu des consignes strictes pour écarter ces chrétiens qui, par peur du chômage, se feraient passer pour athées afin d'accéder à la prêtrise.

Nous avons interrogé l'un de ces candidats malheureux, que nous appellerons Jean-Marc. La quarantaine mal rasée, vêtu d'un grand imperméable fripé, il nous a raconté son entrevue.

"Je voulais devenir prêtre car je connais l'attitude très souple de l'Eglise concernant, disons... les relations affectives avec une grande différence d'âge" explique Jean-Marc. "Mais ils ont repéré très vite que j'étais croyant. Tout se passait bien lorsque l'un des examinateurs a éternué. Sans réfléchir, j'ai dit 'Dieu vous bénisse', et ils m'ont aussitôt jeté dehors en me traitant de grenouille de bénitier. Jésus-Marie-Joseph, ils sont vraiment trop forts!"

Interrogé sur l'ordination des femmes, le cardinal Joseph Ratzinger nous a indiqué qu'elle n'était "pas d'actualité."



Copyright (c) 2001-2002 Thomas Zartregu. Ce texte est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des évènement existants ou ayant existé ne serait qu'une coïncidence.



posté par Thomas à 01:27 -


wjeudi 19 décembre 2002


L'Eglise de France reconnaît la Communauté de l'Ismaël

PARIS (EAP) - L'archevêché de Paris a annoncé aujourd'hui la reconnaissance officielle par l'Eglise de la "Communauté de l'Ismaël", un mouvement regroupant des laïcs et des religieux catholiques qui ont choisi de vivre leur foi chrétienne selon les pratiques de l'Islam.

Ce mouvement est loin d'être un nouveau venu sur la scène religieuse française. Son dynamique fondateur Christian Delcourt, qui préfère se faire appeler Ibn Ismaïl, nous a raconté sa douleur de voir les jeunes des années 1980 s'endormir aux offices où les emmenaient leurs parents. "Quel contraste avec la ferveur islamique! Pourtant, ceux-là ne célèbrent-ils pas le même Dieu que nous, le Dieu d'Abraham? Et j'ai pensé: s'il existe un catholicisme de rite oriental, pourquoi n'y en aurait-il pas un de rite islamique?"

La Communauté regroupe actuellement environ 15.000 membres en France et en Belgique, qui se réunissent le vendredi soir. Les soirées sont occupées à la prière, et à la lecture de passages choisis du Coran et de la Bible. "Quelles similarités! Le Coran parle de façon si éloquente de la profonde humanité de Jésus!" dit Ibn Ismaïl. "Certains versets de la Bible sont également nos favoris, notamment le chapitre 31 des Nombres ou l'Epître aux Ephésiens 5:22-23".

Les 5 piliers de l'Islam ont dans la Communauté une transposition directe. Ainsi, le Zakat, l'aumône aux pauvres, auquel il est généralement substitué le denier du culte. De même, le carême est strictement observé, et chaque fidèle doit effectuer une fois dans sa vie le Hajj, ou pèlerinage au Vatican. Les interdits alimentaires sont également respectés.

Bien que surprenante pour le profane, de nombreux théologiens pensent que cette évolution était prévisible. "Depuis sa fondation, le christianisme a constamment incorporé les pratiques des religions concurrentes" explique le professeur Jacques Desnaut, enseignant en théologie comparée à l'Université Paris IV (Sorbonne). "Qu'il s'agisse de la Torah judaïque ou du culte des saints calqué sur le polythéisme hellénique, le christianisme a démontré un grand pragmatisme au cours des siècles. La plupart des fêtes chrétiennes, comme Pâques ou Noël, occupent dans le calendrier l'emplacement d'anciennes fêtes païennes."

D'après Jacques Desnaut, cet emprunt peut être géographiquement limité, comme les fêtes des morts mexicaines s'inspirant des cérémonies aztèques. "Mais il peut également concerner des éléments plus centraux. Certains voient en l'eucharistie un emprunt au mithraïsme, et dans la notion de dieu humain ressuscité une synthèse de Krishna et d'Osiris".

Bien entendu, l'archevêché rejette tout amalgame. "Ceux qui nous taxent d'opportunisme égoïste se trompent lourdement" nous a confié Mgr. Jean-Michel di Falco. "Nous ne sommes motivés que par un dévouement désintéressé aux intérêts de l'Eglise. La déchristianisation de notre société est telle que nous accueillons avec joie ces nouvelles brebis ferventes et à la forte natalité. Grâce à ces fidèles, nous traverserons sans encombre le 21ème siècle."

Mais qu'en pensent les musulmans? Interrogé par téléphone, Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, a déclaré: "L'Islam est une religion de paix et de respect de l'autre, aussi ne puis-je vous faire qu'une réponse basée sur la fraternité et le dialogue. Cependant, certains de nos coreligionnaires ont une conception assez spéciale du dialogue fraternel, et ces plaisantins risquent de l'apprendre rapidement!"

Selon nos sources, le Saint-Siège observe avec intérêt les évolutions qui ont lieu dans notre pays, où l'Islam est la deuxième religion en termes de fidèles. Il n'est pas impossible que certains éléments de la pratique de la Communauté de l'Ismaël soient bientôt généralisés dans les offices dominicaux.

Malgré cela, cette reconnaissance ne fait pas l'unanimité dans les milieux catholiques.

"Je suis tout en faveur de la diversité dans la pratique personnelle" dit Hugues-Marie Cattan, membre fondateur de la Communauté de l'Emmanuel, un autre mouvement catholique. "Cependant, je regrette la confusion qui se crée entre nos deux communautés. Régulièrement, nous recevons la visite d'énergumènes munis de leurs tapis de prière, et qui nous demandent la direction de Rome. Inutile de dire qu'ils apprennent rapidement chez nous à frapper dans leurs mains et à crier 'Maranatha', comme de vrais chrétiens!"



Copyright (c) 2001-2002 Thomas Zartregu. Ce texte est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des évènement existants ou ayant existé ne serait qu'une coïncidence.



posté par Thomas à 21:09 -



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